Pièce en blanc et noir pour deux humains et un corbeau pie…
Que reste-t-il quand on a tout enlevé ? Il reste le blanc sans doute. Et ce qu’il faudra encore faire sauter – pour toucher au plus petit dénominateur commun. À ce qui, obstinément, nous parle de Là, depuis Là, encore. Quoiqu’il en coûte. Quoiqu’il s’en échappe. Pour l’enchantement, pour le passage, comme pour la joie.
Au commencement, il y aurait le geste réduit à l’essentiel : deux corps, deux genres, deux couleurs, deux dimensions, deux règnes, une même solitude, le même désir tenace que ça continue et que ça recommence. La même envie profonde de se laisser transformer par l’autre, déplacer par l’autre. Comme si tout n’existait que d’être troublé ou traversé. Il y aurait deux humains et un corbeau pie s’embarquant les uns les autres dans un drôle de ballet sensible et poétique, où chaque corps fait trace, où chaque histoire s’écrit.
Les traces d’un poème dessiné, chanté, dansé …un homme, une femme …pas de chabadabada mais un corbeau pie pour les accompagner dans un trio vivant et surtout vibrant en noir et blanc ! Une nuit au cirque…à l’Estive
Vendredi 17 et samedi 18 mai à 20h45
L’Estive scène nationale de Foix et de l’Ariège
accueil@lestive.com – 05.61.05.05.55 – 20 avenue du général de Gaulle 09000 FOIX
www.lestive.com
Crédit : © Francois Passerini