Figures majeures de la danse contemporaine catalane, María Muñoz et Pep Ramis réunissent douze danseurs de générations différentes pour interroger notre rapport à la communauté, à l’espace et au temps, dans un monde en perte de repères.
Une ode à l’humanité d’une puissance rare !
María Muñoz et Pep Ramis écrivent, par le mouvement des corps, un monde de sensations et de symboles en dialogue avec les mots de poètes comme John Berger, dont ils nous livrent ici un poème en guise d’introduction à leur création.
« Chaque jour, les gens suivent des panneaux(…). Signalisation routière, panneaux dans les gares et les aéroports. Certains voyagent pour le plaisir, d’autres pour le travail, beaucoup par sentiment de vide ou de désespoir. À leur arrivée, ils réalisent qu’ils ne sont pas dans le lieu indiqué par les panneaux. La latitude, la longitude, l’heure locale et la monnaie sont les bonnes, mais il manque à cet endroit l’apesanteur particulière de la destination qu’ils avaient choisie. Ils se trouvent à côté du lieu où ils ont voulu se rendre, mais la distance qui les en sépare est incalculable. Ce peut être la largeur d’une rue, comme tout un monde. » John Berger. Le sens du lieu. L’espoir entre les dents.
María Muñoz et Pep Ramis codirigent la compagnie Mal Pelo depuis plus de trente-cinq ans. En 2001, ils ont fondé L’animal à l’esquena, un centre multidisciplinaire de création et d’échange dans une ferme de 19 hectares située à Celrà (Gérone). En France, ils sont régulièrement invités au Théâtre de la Ville de Paris.
Jeudi 20 novembre à 20h30 à l’Estive, Foix
Plus d’infos et réservation : www.lestive.com/evenement/we/





