Auteur de chansons pour le groupe GOLD il a également écrit « l’épopée du talc » un récit historique, « Parlez-moi d’Ariège » un recueil de poèmes, « Enlevez les cales » un récit sur l’Aéropostale, « A fleur de cœur » un autre recueil de poèmes, la biographie d’« Adelin Moulis, cent ans pour l’Ariège », une monographie « Albiès, mon village d’Ariège » « Marie Lafarge : empoisonneuse et écrivain ? » « Ivresses » un 3ème recueil de poèmes, le « dictionnaire passionnel de Marie Lafarge » et enfin « de Charybde en Scylla » aux éditions l’ACALA préfacé par le non moins célèbre Georges-Patrick Gleize
Aujourd’hui il est présent au Relais de Poche pour parler de son dernier ouvrage « Le Roy des Pyrénées »
5 question à Gilles Castroviejo
Bonjour Gilles Castroviejo. Vous êtes né à Albiès, ce qui fait de vous, en partie, un fin connaisseur de ce coin d’Ariège et qui vous a certainement incité à rédiger ce roman historique. Votre parcours d’écrivain confirmé par quelques romans, comprend beaucoup de poésie, des textes de chansons qui ont connu leur heure de gloire, et maintenant deux ouvrages historiques avec l’excellent Marie Laffarge et, maintenant vous voilà revenu à vos origines avec le marquis de Gudanes.
Avant d’en venir à votre livre, il me semble que ce parcours ressemble à l’accomplissement d’une œuvre ?
Ce livre « Le Roy de Pyrénées » rassemble une masse importante de faits concernant la période qui nous occupe (1707 – 1796 en gros le XVIIIème siècle – cela a dû vous demander des heures de recherches. Avez-vous trouvé tout ce que vous souhaitiez ?
Il y a le personnage principal, la marquis de Louis-Gaspard de Sales, qui a ses entrées à la cour (avec trois rois successifs Louis XIV, XV et XVI) et a connu aussi le temps de la Révolution Française, il y a un personnage, protégé du marquis, Amédée Vidal que, il me semble, vous affectionnez particulièrement et que vous extrayez de sa classe, mais il y en a un autre qui a également vos faveurs et qui plus diffus vous mettez en avant de loin en loin, c’est Fulcra de Jouqueviel, troubadour, joli cœur, fidèle en amitié et juste avec la vie, vous pensez à quelqu’un en particulier ?
Votre livre est remarquable pour l’attachement que vous avez à décrire la vie des forges au XVIIIème siècle, c’est un vrai document sociologique, romancé pour peut-être cacher, malgré la somme considérable de travail, des éléments que vous n’avez pas pu récolter, quel sont vos regrets à cet endroit ?
Enfin dans la même veine, on voit bien le souci du marquis à faire de son château un joyau des Pyrénées et sa volonté d’y accueillir l’intelligentsia de l’époque, vous faites apparaitre quelques visites notables, et votre retranscription des propos de La Beaumelle concernant Voltaire sont un véritable bijou, mais vous semblez rester au milieu du gué. Là aussi vous a-t-il manquait de matière pour affirmer les visites, et avez-vous quelques suggestions que vous n’avez pas pu écrire faute d’éléments sûr trouvés dans les archives ?
Par Dominique Mourlane,
libraire au Relais de Poche à Verniolle