Le tribunal administratif de Toulouse a rejeté hier la demande de suspension d’un arrêté d’effarouchement renforcé de l’ours brun, pris par le préfet de l’Ariège pour l’estive du Trapech, suite à des prédations répétées.
Les conditions posées par l’arrêté interministériel organisant ces mesures étaient bien remplies : dommages importants aux troupeaux et estive déjà protégée par des mesures proportionnées et adaptées (chiens de protection, bergers).
Depuis le début de la saison d’estive, aucune décision préfectorale d’effarouchement renforcé n’a été suspendue par le juge.
Ainsi, l’État tient son engagement de sécuriser le cadre juridique des effarouchements renforcés.
Lorsque les conditions sont remplies, ces mesures sont nécessaires et utiles pour des éleveurs et bergers qui ont consenti des efforts importants pour protéger leurs troupeaux.
Le préfet de l’Ariège salue ces efforts et les services de l’État – préfecture, DDT et OFB – continueront d’être à l’écoute et au contact des éleveurs et bergers, pour les appuyer dans leurs démarches de protection et réagir rapidement aux situations de prédation, quand elles se produisent.