REPORTAGE 🎙️ Pour sa 10ᵉ édition, le Manouch’Muzik Festival a marqué les esprits. Public, artistes, partenaires et bénévoles s’accordent : l’événement a atteint une maturité et une intensité émotionnelle rares. Entre concerts inoubliables, fidélisation du public et énergie collective, le président du festival, Jean-Louis Sorel, dresse un bilan enthousiaste et ouvre déjà les perspectives pour la suite.
Une édition hors du commun
« Dixième édition, dernier jour. L’histoire s’achève », confie Jean-Louis Sorel avec émotion. Mais cette histoire, celle du Manouch’Muzik Festival, s’écrit désormais dans la mémoire collective. « C’est une édition des plus abouties, une édition qui restera longuement dans les mémoires des festivaliers », poursuit-il.
Dès l’ouverture, jeudi, le ton était donné : un Off animé, une affluence chaleureuse et un concert inaugural époustouflant de la Balkan Paradise Orchestra, fanfare féminine venue d’Espagne. « Elles ont bluffé le public ! », souligne Sorel. La soirée s’est poursuivie avec Dzambo, qui a fait oublier le rendez-vous manqué de 2021 en livrant une prestation mémorable.
C’est une édition des plus abouties, une édition qui restera longuement dans les mémoires des festivaliers
Jean-Louis Sorel, président du Manouch’Muzik Festival
Vendredi, place à une Maria Pascual « majestueuse », accompagnée de ses Kind of Gypsies, avant l’arrivée très attendue de Tomatito. « C’est la star du flamenco, mais il n’est pas venu en star. Il a tout donné. C’était un moment magique pour tout le monde », raconte jean-Louis Sorel.
Samedi soir, l’originale Gypsies Battle, réunissant Steeve Laffont, Adrien Moignard et Aurore Voquié, entre autre a pris des allures de « photo de famille ». « Quand je l’ai imaginée il y a deux ans, je n’y croyais pas vraiment… Et ils ont bluffé tout le monde », sourit Jean-Louis Sorel.
Des bénévoles au cœur du succès
Au-delà des concerts, le président a tenu à saluer l’engagement de l’équipe. « Les bénévoles méritent le plus beau des hommages. Sans eux, il n’y aurait pas de festival », insiste-t-il. Quatre jours intenses à gérer repas, boissons, accueil et logistique : « Ils amènent le maximum du maximum, et c’est leur édition. »
Un public fidèle et grandissant
Le festival a confirmé son pouvoir d’attraction : « Tous les ans, on a un peu plus de pass 3 jours. Les gens ne choisissent plus un concert, ils les prennent tous. Ça veut dire qu’on ne se trompe pas trop sur la programmation », se réjouit Jean-Louis Sorel. Des festivaliers fidèles, venus parfois de loin, comme ce groupe d’amis de Corrèze présent depuis cinq ans.
Des perspectives déjà tracées
Côté bilan, « le moral est excellent et le financier devrait être très intéressant également », assure Jean-Louis Sorel. Et l’avenir est déjà en marche. Prochain rendez-vous : l’after du 15 novembre 2025 avec Thomas Kretschmar Quartet et Steeve Laffont invité de Manel Cheniti.
Puis, au printemps 2026, la date sera fixée en fonction des élections municipales, la présentation de la 11ᵉ édition. « Nous persévérons dans ce que nous croyons savoir faire », conclut Jean-Louis Sorel, fier d’un festival qui a franchi un cap décisif.
Dans les jours prochains, les réservations s’ouvriront sur www.festivalmazeres.fr