Vendredi 27 aout 2021 a 18h aura lieu la projection du film : Buena vista social club dans le cadre du festival ciné latino 2021. Une balade musicale à cuba, des musiciens attachants et le regard de Wim Wenders.
Synopsis : Ry Cooder a composé la musique de Paris Texas et de The End of Violence. Au cours du travail sur ce dernier film, il parlait souvent avec enthousiasme a Wim Wenders de son voyage à Cuba et du disque qu’il y avait enregistré avec de vieux musiciens cubains. Le disque, sorti sous le nom de “Buena Vista Social Club”, fut un succès international. Au printemps 1998, Ry Cooder retourne à Cuba pour y enregistrer un disque avec Ibrahim Ferrer et tous les musiciens qui avaient participé au premier album. Cette fois, Wim Wenders était du voyage avec une petite équipe de tournage.
Wim Wenders s’est mis au service de Ry Cooder qui s’est mis au service des musiciens cubains, la boucle est plaisamment bouclée. Mais Wim Wenders retrouve aussi une légèreté de filmer qu’on ne lui avait plus connue depuis longtemps.
Entre concert, studio et intérieurs havanais, le film s’éclaire par petites touches. Ce charme est affaire d’ambiance, de bonnes vibrations. Ici, on aime la musique, on la saisit avec ferveur, on la partage. D’Ibrahim à Wim, de Compay à Ry.
Salle Georges Méliès au cinéma le casino à Lavelanet – tarif unique 5€ –
Dimanche 29 aout 2021 a 18h aura lieu l’avant premiere du film : Quand les tomates rencontrent Wagner en présence de jacques choukroun
(historien du cinéma et distributeur du film)
Synopsis : Elias, petit village d’agriculteurs dans le centre de la Grèce, se meurt. Face à cette situation, deux cousins font équipe avec les grand-mères du village pour planter les graines de tomates qu’elles perpétuent depuis des siècles. Aidés par la musique de Wagner, censée encourager les tomates à pousser, ils parviennent à exporter aux quatre coins du monde des petits pots contenant des recettes à base de ces tomates biologiques. Le film suit les protagonistes de cette quête improbable, dans leurs efforts pour survivre et réaliser leurs rêves. À la fois drôle et douce-amère, cette chronique nous rappelle l’importance de se réinventer en temps de crise et le pouvoir des relations humaines.
Jacques Choukroun est docteur en histoire, expert en cinéma, Jacques Choukroun est la cheville ouvrière de Regards sur le cinéma algérien. Hyper précis et clair dans ses termes, Jacques Choukroun parle toujours en accéléré. Passionné, passionnant. Intarissable sur son sujet de prédilection, le cinéma. De la grande histoire à l’anecdote. Voire l’envers du décor. Car le professeur intervient tout autant devant les étudiants de l’université de Montpellier que ceux d’Alger. Où il a d’ailleurs de créer un master d’organisateurs de spectacles. Un diplôme pro pour activer la rénovation des lieux culturels algériens. Et ainsi favoriser l’échange de connaissance et de savoir. Cette passion pour le cinéma est née en Algérie. Pour Jacques, enfant d’ouvrier, « le cinéma était une sortie populaire. J’y allais trois fois par semaine et adorais les westerns ». Étudiant à la fac d’Alger, c’est lui qui y crée le premier ciné-club, en 1963, où il programme, entre autres, les films d’un inconnu nommé Milos Forman. En 1968, Choukroun est à Paris Sorbonne ! Et l’amateur de débat rit : « Drôle de hasard, moi qui venais juste de faire la dernière partie de mon doctorat. » En 1980, le voici dans l’Hérault où il lance La semaine du cinéma méditerranéen de Lunel. IL est également à la tête de la société de distribution : LES FILMS DES DEUX RIVES. Le Cinéma le casino travaille en collaboration et en amitié avec lui depuis de nombreuses années. Plusieurs avant premières et soirées ont eu lieu autour de divers films : TAZZEKA, RESISTANTES, VITIS PROHIBITAS, LE PREMIER MOUVEMENT DE L’IMMOBILE, PROCHAIN ARRET UTOPIA etc..
Salle Georges Méliès au Cinéma le Casino à Lavelanet – Tarif Unique 5€ –
La projection sera suivie d’un petit repas spécial « tomates » organisé par la sauce du casino au 1er étage du cinema / 5€ par personne