Cette semaine deux livres parce que ce sont deux chanteurs, et comme au Relais de poche on reçoit des chanteurs dans la salle de spectacle, j’ai voulu les associer.
15 ans après Akhenaton se répond. 15 après il rappelle qu’après la fin de leur monde, la faim de leur monde continu à nous grignoter. Akhenaton est en colère, et combien le comprendre.
Il finissait « la fin de leur monde » avec « Ça ne peut qu’aller mieux, alors j’attends la fin de leur monde » il commence « la faim de leur monde » avec un hommage à sa maman et à ses combats pour les autres. 19 minutes du constat d’une période qui n’en finit pas de finir, la fin d’un système qui ne voit pas le nouveau arriver.
« La fin de leur monde » dure 10 minutes, photographie d’une société après le 11 septembre. Le constat, 15 ans après est si dur, qu’Akhenaton nous propose le double de temps pour nous faire rentrer dans l’âme que rien ne va plus. Dans ce petit livre, où l’on retrouve les deux textes, le flot des mots coule sur les pages comme il coule à l’écoute du titre.
Il est effectivement encore dans l’attente de la fin de ce monde espérant le nouveau qui va se lever.
Barcella prolonge dans ce « Papillons » son œuvre poétique chantée à travers un conte onirique.
Ce premier livre nous entraine dans un monde rempli de poésie sensible et plein de malices, ponctué de références d’auteurs de livres et de chansons (Prevert, Pagnol et Hugo, Brassens, Brel, Rimbaud, Vian et Montand) qui nous donnent envie de chanter de loin en loin.
Allez, je vous mets le 4ème de couv. Ce n’est pas souvent :
Rêveur déchu du 21e siècle, Alexandrin a perdu ses papillons.
Vous savez, ceux qui virevoltent au creux de nos ventres endormis lorsqu’on tombe amoureux. Ceux dont le doux bruissement nous émerveille.
Au détour d’un hasard, la jeune Marie croisera sa route et l’aidera à renaître.
Mais Marie porte en elle un silencieux fardeau avec lequel il devra composer avant de réentendre ce doux murmure.
Contraints de se cacher, bravant les interdits, nos amoureux se dessineront un monde à part. Jusqu’à ce que…
Marie anagramme du mot aimer saura faire s’envoler les papillons d’Alexandrin … et c’est beau ces papillons qui volent.
Un livre en dehors des sentiers battus qui nous permet un joli moment d’évasion.