Le Cercle des Jeunes Notaires (CJN) de la Cour d’appel de Toulouse innove avec une initiative originale et citoyenne : le Notabus, un minibus transformé en cabinet itinérant, sillonne les routes de la région pour aller à la rencontre des habitants et leur proposer des consultations notariales gratuites, sans rendez-vous.
Après avoir débuté son périple dans le Tarn, le Notabus s’arrêtera en Ariège le 5 juillet à Lézat-sur-Lèze (halle du centre-ville) puis le 20 septembre à Ax-les-Thermes (place Saint Jérôme), à chaque fois à l’occasion des marchés de plein vent.
À bord, trois jeunes notaires bénévoles répondront aux questions juridiques des citoyens dans un cadre convivial et accessible. Qu’il s’agisse de succession, droit de la famille, transmission de patrimoine, immobilier ou création d’entreprise, ce dispositif propose un premier niveau d’information juridique, ouvert à tous.
Un village du droit ambulant au cœur des territoires
Pensé comme un trait d’union entre la profession notariale et les territoires ruraux ou périurbains, le Notabus vise à renforcer le lien social et valoriser la mission de service public des notaires. Inspiré du modèle des commerces itinérants, il se distingue par sa volonté de rendre le droit plus proche, plus humain.
« Beaucoup de personnes n’osent pas pousser la porte d’une étude ou pensent que consulter un notaire, c’est compliqué. Avec le Notabus, nous souhaitons aller à leur rencontre, montrer que nous sommes à l’écoute, disponibles, et que certaines questions méritent des réponses claires, sans attendre ».
Jonathan Roussel, président du Cercle des Jeunes Notaires de la Cour d’appel de Toulouse
En tout, le Notabus prévoit huit étapes réparties entre les départements de l’Ariège, la Haute-Garonne, le Tarn et le Tarn-et-Garonne. Une démarche itinérante ambitieuse, portée par une nouvelle génération de notaires soucieuse de proximité et d’engagement.
« Il y a souvent des questions juridiques ou patrimoniales importantes qui restent sans réponse, faute de savoir à qui s’adresser. Les notaires sont là pour ça ! », conclut Jonathan Roussel.