L’Ariège occupe une place discrète mais significative dans le mouvement international de l’espéranto. Depuis la création en 1967 du Cercle d’Études Espérantistes de Pamiers par Raymond Pons, devenu par la suite « Cercle d’Études Espérantistes de l’Ariège », plusieurs figures locales ont contribué à l’essor de cette langue universelle.
Des Ariégeois comme Claude Fressonnet, Monique Garrigues, René Ballaguy ou Véronique Bichon ont assumé des responsabilités régionales et nationales au sein de la fédération, aujourd’hui connue sous le nom EspérantOccitanie.
Le Couserans a aussi été un foyer d’initiatives, avec la création d’associations spécialisées reconnues par l’Association mondiale d’espéranto (UEA). Plus récemment, la Compagnie du Soleil a lancé Espéranto Plus.
Au-delà du département, l’Ariège a souvent accueilli des personnalités de premier plan. Citons l’Irlandais Seán O’Riain, désormais premier vice-président de l’UEA, venu à Laroque d’Olmes, ou encore la cheffe de chœur bulgare Zravka Boïtcheva, familière des stages organisés en Montagne ariégeoise. Plus récemment, la Malgache Miora Raveloharison, rencontrée à Arrout, a intégré le Bureau mondial.
Ainsi, même si les Ariégeois se montrent modestes dans la prise de responsabilités internationales, leur territoire continue d’être une terre d’accueil et de rencontres pour des espérantistes de tous horizons.
Source : Esperanto Ariège