En cette période, il devient malaisé d’aller faire ses courses au supermarché : file d’attente, risques de contamination, rayons vide… Le marché de plein air ? Les gens se déchirent sur les réseaux sociaux pour savoir si c’est une bonne idée ou non.
Néanmoins, il faut manger. Alors, autant que faire ce peut, les producteurs locaux sont une bonne solution.
Nous nous sommes rendus au “Poulet gambadeur” chez Sophie Cabal, productrice de volailles et de brebis à Tourtrol.
En arrivant, une seule personne est présente, dehors (le local de vente est fermé) la distance sociale est respectée, Sophie tient à la main une bouteille de gel hydro-alcoolique, elle se désinfecte les mains et celles de ses clients avant et après la transaction.
Avant l’épidémie Sophie Cabal livrait les cantines scolaires, les restaurants ou encore les comités d’entreprise. Depuis une semaine elle A donc vu la moitié de son activité, donc de ses rentrées d’argent diminué de moitié. Et ça ne fait que commencer.
“Avant le confinement, j’avais réussi à développer la vente aux particuliers” nous dit elle, mais depuis quelques jours, elle a beaucoup moins de commandes. “Cependant nous restons ouvert, en faisant un seul abattage au lieu de deux.
“On sait sait que l’alimentaire c’est fondamental, les gens en auront toujours besoins. mais nous avons beaucoup d’emprunts, et si les ventes ne suivent pas ça va f nous poser questions” conclue Sophie
On vous encourage donc à aller chez vos producteurs, nous sommes en Ariège il y en a surement un ou deux près de chez vous.