C’est quasiment fait, sur le papier du moins. Le projet de relier Saint-Girons à Castillon à pied, à vélo, à cheval par une voie sécurisée, pour une partie non motorisée, en rive droite du Lez, est bien avancé.
La Présidente du Conseil Départemental, Christine TEQUI et ses services représentés par Jean-François RUMMENS, Directeur de l’Aménagement et de l’Environnement, et Denis BELARD, en charge des voies vertes, accompagnés de Jean-Noël VIGNEAU, Président de la Communauté de Communes du Couserans et Maire de Saint-Girons, s’étaient donnés rendez-vous pour vérifier sur le terrain la faisabilité technique de cet itinéraire empruntant sur environ 15 km divers chemins ruraux et communaux, plus bucoliques les uns que les autres.
Un itinéraire champêtre pour relier via les communes de la basse Vallée du Lez la capitale couserannaise et circuler ainsi en toute sécurité.
Un projet que tous chérissaient de leurs vœux et qui pourrait se concrétiser fin 2023, début 2024 ! « si les acquisitions foncières nécessaires et les autorisations environnementales, notamment en raison de la proximité du cours d’eau, ne viennent pas contrarier le projet » précisent les techniciens du Conseil Départemental, rappelant les principes d’aménagement de cette voie pour les parties classées en « voie verte ».
Un revêtement aujourd’hui classique en sablette fillérisée viendra structurer cette chaussée dans le respect et la mise en valeur de la ripisylve et des paysages traversés, où quelques franchissements et rampes d’accès seront à intégrer.
Pour Christine TEQUI, Présidente du Conseil Départemental, c’est la politique départementale des mobilités actives, mobilités du quotidien votée en Janvier dernier qui trouve là sa pleine expression : « Au-delà des activités de loisirs et de tourisme qui vont se développer sur cet axe j’en suis persuadée, c’est surtout permettre aux habitants des communes de Moulis, d’Engomer, de Cescau et de Castillon de rallier par un mode de déplacement doux, alternatif à la voiture, le centre de Saint-Girons et l’accès aux services de la capitale. Et pour la ville une ouverture vers la nature aux portes de Saint-Girons.
Et de préciser, « c’est l’ambition des élus de la collectivité de créer, autour de la « voie verte Ariège Pyrénées » qui traverse le département d’Est en Ouest (140 kms), un maillage d’itinéraires complémentaires en lien avec les autres collectivités pour favoriser ces mobilités douces ».
Jean-Noël VIGNEAU, Président de la Communauté de Communes du Couserans, confirme cette idée et la volonté également des élus du territoire, autour d’un plan global d’aménagement « vélo », de pouvoir accompagner le développement des infrastructures cyclables et ainside développer de façon concertée le vélo sur ces itinéraires : « La demande est très forte sur notre territoire, à la fois des élus et des usagers (*). Faire du vélo, un mode de transport à part entière. Chaque vallée veut son projet. Les études sont en cours. Avec la concrétisation rapide de ce projet, c’est un signal fort que nous donnons au territoire ».
L’édile de Saint-Girons veut, sur les bases de ce premier travail réalisé par les services du Département, « reprendre ce tracé et étudier avec les élus concernés de la haute vallée les différentes variantes techniques proposées ». Il souhaite discuter de la maîtrise d’ouvrage des travaux et leur financement. Il précise enfin que le Maire de Castillon, avec le Département, étudie déjà la jonction « vélo » de son cœur de village en direction de Cescau.
Les choses avancent vite au bord du Lez autour d’un dossier consensuel, où tous les éléments semblent aujourd’hui réunis pour une mise en marche rapide des travaux d’échanges et de concertation.
(*) En un an la fréquentation des pistes cyclables au niveau national a progressé de 29 % (source Ministère de la Transition Ecologique)