« La question de la présence de l’ours sur notre territoire est une question sérieuse qui n’est pas nouvelle pour moi. La population ursine augmente dans les Pyrénées : ils sont environ 70 individus selon l’Office Français de la Biodiversité et leur nombre devrait doubler d’ici 6 ans. Nous devons l’anticiper.
Pour ma part, j’ai choisi de participer aux différentes instances que je souhaiterais voir évoluer et se structurer davantage.
J’ai fait des propositions permettant de faire avancer la mise en place des moyens de protection, l’effarouchement, le statut juridique des chiens de protection et je suis intervenue à plusieurs reprises auprès des ministères pour qu’un préfet référent ours soit nommé, à l’instar du préfet référent loup que j’ai rencontré à plusieurs reprises.
J’ai été nommée co-présidente du groupe élevage pastoral aux côtés de Pascale Boyer, députée LREM des Hautes Alpes.
J’ai toujours pris cette question au sérieux en essayant de dialoguer avec toutes les parties.
Cet été, j’ai été en lien avec les cabinets des ministères de l’agriculture, de l’écologie et de l’intérieur et ce 28 septembre prochain, nous avons rendez-vous avec le conseiller agriculture de Matignon.
Comme lors de ma précédente mandature, je continue à travailler en participant aux groupes de travail initiés par le Préfet de Région mais aussi en rencontrant régulièrement les usagers de la montagne.
Ainsi, c’est dans un esprit d’ouverture et de concertation que j’ai invité le Ministre de l’agriculture à venir en Ariège, au plus près du terrain, à la rencontre des différents usagers de la montagne et des élus. Cependant, malgré les efforts, rien de constructif ne se fera sans l’implication de l’ensemble des responsables et des habitants.
C’est en ce sens que je poursuis mon travail afin d’anticiper au mieux l’avenir et retrouver une montagne apaisée. »
Communiqué de presse du 26/09/2022 de Bénédicte Taurine, Députée de l’Ariège, première circonscription.