Ce jour à 15h30, Pierre Ricordeau, directeur de l’ARS Occitanie donnait une visioconférence de presse à l’occasion des premiers transferts de patients depuis la région Occitanie.
Ce que nous en avons retenu :
Actuellement le virus circule partout en Occitanie et le nombre de cas explose très vite quelque soit la tranche d’âge. De 6000 cas positifs par semaine il y a un mois nous sommes passés à 16 000 aujourd’hui. En ce qui concerne les hospitalisations nous sommes passé de 200 à 700 par semaines sur la même période.
- Au 1er septembre 161 hospitalisations dont 26 en réanimation
- au 26 octobre 1210 hospitalisations dont 241 en réanimation
Le nombre des cas graves augmente aussi vite et aussi fortement que lors de la première vague, le nombre des hospitalisations augmente par rapport au printemps dernier mais la proportion d’hospitalisation en réanimation est plus faible et dure moins longtemps.
Nombre de places en réanimation
L’occitanie compte 469 lits de réanimation en temps normal, cette capacité a été étendue à 551 places dont 90% sont occupées et pour 1/3 par des patients COVID.
Cette capacité peut monter jusqu’à 800 places car, selon l’ARS, nous pouvons atteindre le seuil de 500 patients en soins critique à la mi novembre. Un choc pour le système hospitalier
Premiers transferts de patients
Afin de maintenir des capacités d’accueil pour tous les autres besoins de soins critiques et par mesure de prévention, des transferts ont lieu depuis hier depuis le département du Gard qui connait la plus forte propagation du virus chez les personnes de 60 ans et plus.
10 transferts ont d’ores et déjà eu lieu, 6 vers la Haute Garonne et 4 vers la Bretagne
En conclusion, l’ARS rappelle que durant ce pic épidémique, il faut plus que jamais respecter les gestes barrière et notamment dans la sphère privée.
Les équipes soignantes nous appellent aujourd’hui à redoubler de vigilance dans la protection de nos proches les plus fragiles : le nombre de nouveaux cas diagnostiqués aujourd’hui va entrainer une augmentation du nombre de malades hospitalisés demain, les formes graves apparaissant entre 8 et 10, voire 15 jours après la contamination.
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